Sondage: des abonnés plutôt satisfaits

 Pour mieux vous servir, nous avions lancé en juin dernier une enquête auprès des abonnés pour en savoir plus sur vos retours sur la revue Les Échos du crédit et de l’endettement (ECE). Le sondage ayant été laissé ouvert cet été, nous avons récolté vos avis, qui se révèlent plutôt positifs à propos de la revue. Retour sur quelques points spécifiques.

 Tout d’abord, concernant le profil des répondants, ceux-ci sont à 91,3% des professionnels. Ont également répondu: un étudiant et un bénévole. Le secteur d’activités prépondérant est, sans surprise, celui de la médiation de dettes, suivi du travail social, de l’activité juridique et de l’avocature. Autres professions parmi les répondants: psychologue, documentaliste, enseignante, journaliste. Une bonne majorité d’entre eux (66%) travaillent dans un service de médiation de dettes ou dans un CPAS et s’occupent d’usagers. Vingt pour cent s’adressent à des professionnels et 14,3% à des clients.

Ils ont connu les ECE sur les conseils de collègues dans le cadre professionnel, via des newsletters, les réseaux sociaux, le magazine Alter Échos, l’autre revue de l’Agence Alter (à laquelle 40% des répondants sont également abonnés) ou encore via des recherches sur internet concernant ces thématiques. Pour 74%, ils lisent le magazine papier, 17% lisent le papier et le site web et 9% des répondants lisent les articles sur le site.

Des avis plutôt positifs

 Pour ce qui est de la satisfaction des lecteurs, 56,5% sont tout à fait satisfaits et 43,5% souvent. Aucun n’est rarement ou jamais satisfait. Septante pour cent des répondants lisent l’intégralité de la revue, 17,5% s’intéressent d’abord aux dossiers thématiques. Deux répondants recherchent surtout la jurisprudence et l’un d’entre eux s’intéresse d’abord aux analyses.

100% des répondants estiment que les dossiers thématiques répondent à leurs attentes. Les raisons? Le fait d’avoir une analyse et une vue d’ensemble sur la thématique abordée, tout en conservant le sujet de la médiation de dettes de manière centrale, avec des productions qui permettent aussi la réflexion et apportent des idées plus claires pour le suivi de leurs propres dossiers. À 100%, les répondants estiment que les dossiers sont en phase avec leurs pratiques, notamment parce qu’ils sont élaborés avec des personnes de terrain.

Les répondants trouvent les articles clairs, faciles à lire et intéressants pour leur service, avec un travail approfondi, complet et «selon un biais un peu différent de la pratique, ce qui fait que j’apprends toujours des choses même sur des sujets que je connais bien», grâce à des points de vue originaux, une proximité avec le terrain, des témoignages et des avis d’autres professionnels.

Et sur la forme?

 Pour 95,5% des répondants, la longueur des articles est «juste bien». Les contenus journalistiques sont considérés comme suffisamment fouillés et suffisamment neutres. Sur la mise en page, le graphisme et les illustrations, près de 57% se disent satisfaits, 30% estiment la forme bonne et 13%, moyenne.

Pour 91%, le format papier est important et près de 80% ne souhaitent pas le passage au format numérique, notamment parce que le mode de lecture numérique n’est pas confortable, que l’information serait noyée dans un flot d’infolettres et que le papier permet de faire une pause.

Quels desiderata pour la suite?

 En vrac: des interviews politiques, des articles sur le quotidien de la médiation de dettes, le témoignage d’usagers et leurs ressentis, la gestion des dossiers, plus de portraits. De manière plus précise, un répondant demande des infos sur le prix des médicaments, les difficultés financières des jeunes, des personnes en détention et des femmes seules

N. Cobbaut

L’enquête de lectorat a eu lieu du 12 juin au 5 septembre, via un questionnaire Google Forms. Vingt-trois personnes y ont participé.